Pourquoi porter de la fausse fourrure ?c’est moderne
POURQUOI PORTER DE LA FAUSSE FOURRURE ?
C’EST MODERNE
On a coutume de dire que la mode est un éternel recommencement. Mais cette fausse fourrure nouvelle génération propose quelque chose d’un genre nouveau, rendu possible par les performances techniques croissantes des usines de mode, mais aussi par « l’internationalisation des silhouettes mode » selon la formule de Jean-Philippe Evrard. La véritable évolution des mœurs fashion concernant la fourrure, cumulée au caractère immédiat et international de l’information fait circuler à vitesse grand V cette envie de fausse fourrure, qui va au-delà d’une tendance mais est en train de devenir un nouveau réflexe mode.
C’EST ETHIQUE
50 millions d’animaux seraient élevés et tués pour le plaisir macabre de porter de la vraie fourrure ! La France, quant à elle, compte 35 élevages d’animaux à fourrure.
Comment peut-on encore porter un manteau qui a nécessité la mort de 40 renards, 80 visons, 10 loups, etc. Sans compter que ces animaux sont soit issus d’élevages où ils ne connaissent que la cage dont ils ne sortiront que pour être gazés ou électrocutés, soit issus du piégeage. Est-il utile de rappeler également le sort réservé aux chiens et chats en Chine ?
C’EST PLUS ECOLOGIQUE :
Une étude récente et particulièrement documentée par des experts environnementaux fait le point sur l’impact environnemental d’un manteau en vison comparé avec le même manteau en vison d’imitation.
En analysant le parcours de la production du vêtement de fourrure jusqu’au produit finit, il ressort que la fourrure véritable a un impact négatif jusqu'à 5 fois plus élevés sur le changement climatique que la version synthétique.
A durée de vie égale un produit en fourrure d’imitation aura toujours un impact environnemental moindre qu’un produit en véritable fourrure.
En 2010 déjà une autre étude spécifiait que par rapport à d’autres textiles comme la laine, le coton ou les fibres synthétiques, la fourrure véritable avait un impact plus important dans 17 des 18 critères écologiques étudiés habituellement dans ce type d’étude, notamment les émissions toxiques et les particules fines provenant du lisier des animaux …