COUDRE UNE HISTOIRE DE FAMILLE
Concevoir, créer, coudre est quelque chose qui guide ma famille. En effet, ma grand-mère était modiste, et aujourd’hui je suis ses pas avec ma propre marque “ALINE” : une histoire de famille…
UNE MAMIE MODISTE…
Ma grand-mère était modiste, un métier qui aujourd’hui, devient bien rare…Elle concevait dans sa petite boutique à Cysoing toutes sortes de chapeaux ! Un art qui se perd et qui rend le métier méconnu du grand public. Je revois sa vieille machine à coudre dans la maison familiale et toutes les boîtes à boutons ! Mon grand-père, qui adorait travailler le bois, lui confectionnait ses têtes à chapeaux en bois que j’utilise encore aujourd’hui... Une époque qui semble révolue, mais une tradition que j’essaye de faire perdurer.
Aujourd’hui j’utilise encore ses boutons pour vous proposer mes créations de bandeaux, des pièces uniques avec un petit côté vintage et un petit peu de ma famille sur chaque bandeau…
UN CHEMIN TOUT TRACE
Depuis toute petite je suis passionnée par les dessins de mode, j’ai commencé avec le jeu des années 90 “dessinons la mode” avant de commencer à essayer de faire quelques croquis par moi même! Le fait de dessiner était comme un échappatoire pour moi. Je ne savais pas que quelques années plus tard, exploiter ma créativité et mes goûts deviendrait mon métier. Un métier qui est devenu possible par l’apprentissage de la couture en école de mode à ESMOD. Trois ans d’études et une double formation de stylisme et modélisme m’ont permis de créer une marque qui me ressemble, qui reprend l’artisanat et le fait main de ma grand-mère, avec la modernité de la fausse fourrure. Une façon de concevoir qui était une évidence pour moi.
Ma marque a déjà 11 ans mais pas une ride! Je ne regrette pas de m'être lancée dans cette aventure. Une aventure qui se devait de promouvoir, je dirai même défendre quelque chose ! La cause animale était pour moi la clé de voûte de ma marque. Ce qui va me permettre de me différencier, d'être en osmose avec ma façon de penser, mais aussi de changer les mentalités. Je ne comprenais pas l’utilisation de la fourrure pour l’élégance d’un homme ou d’une femme, quand on connait la souffrance qu’il y a derrière cette industrie. Un véritable défi de proposer ce changement lorsque la marque n’est pas encore connue, que nous n’avons pas de visibilité, de clientèle. Un métier qui garde ses racines avec le travail en atelier, et, à la main comme ma grand-mère, mais qui a changé avec les réseaux sociaux, la visibilité, et les changements de mentalité à initier avec la fausse fourrure
Aujourd’hui je suis heureuse de pouvoir développer la marque et de proposer chaque année de nouveaux modèles de chapkas, écharpes, capes, manteaux et même les sacs bananes qui arrivent cette semaine !